Le recrutement : Les leviers à déployer pour mieux embaucher
Au cours des dernières années, le marché du travail a connu de profonds changements, de nombreux salariés réévaluant l’importance de leurs carrières dans leurs vies. Où en sommes-nous dans l’évolution du recrutement ? Comment convaincre les talents de rejoindre votre entreprise ? Les réponses dans cet article !
En France, comme dans la plupart des autres pays d’Europe, la sortie de crise sanitaire s’est aussi accompagnée de difficultés de recrutement reparties à la hausse… En février 2022, 37 % des salariés travaillaient dans une entreprise qui déplorait un manque de personnel ou des projets d’embauche insatisfaits. Mais au regard d’une récente publication de la Dares, l’augmentation des efforts de recrutement des entreprises pourraient faire la différence !
Lorsqu’ils sont interrogés sur les causes de leurs difficultés de recrutements, les employeurs évoquent très souvent :
- Le manque de candidats formés aux métiers recherchés (68 % des salariés travaillant dans une entreprise ayant des difficultés de recrutement), principalement dans les secteurs de la fabrication de matériel de transport, de biens d’équipement et de la construction ;
- Les exigences salariales trop élevées (41 %), plus particulièrement dans le secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets ;
- Les exigences en matière de conditions de travail inadaptées (37 %), notamment dans le transport-entreposage, la finance et l’assurance, ou encore l’industrie agroalimentaire.
Autant de difficultés imputables du côté de la demande de travail, elle-même très souvent au cœur des politiques de l’emploi visant à : améliorer la qualification des candidats (via des évolutions des politiques de formation et du système éducatif), mieux accompagner leur recherche d’emploi, ou encore augmenter leur pouvoir d’achat.
Pour autant, les pratiques de recrutement des entreprises pèsent également dans la balance, au-delà des conditions de travail et des niveaux de salaire proposés. Ce sont aussi l’augmentation de leurs moyens consacrés à l’embauche, et l’adaptation de leurs exigences en termes de qualification, qui peuvent être déterminantes pour lever une grande part de leurs difficultés à attirer de nouveaux talents.
Des défis auxquels il faut faire face
Le marché du travail fait face à de nombreux nouveaux défis qui ont surgi suite de la crise sanitaire et qui complexifie les démarches de recrutement des employeurs.
Parmi eux, l’équilibre vie professionnelle vie personnelle. De cette crise a parfois résulté une remise en question des salariés. On a donc vu se développer une tendance qui était déjà en place depuis plusieurs années mais qui a été exacerbée par cette crise : la nécessité d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Un autre défi de taille est la pénurie de compétences. Certaines spécialités viennent à manquer et on observe l’apparition de zones de déserts dans le secteur médical et de la restauration. Il est donc nécessaire de rendre les filières de nouveau attractives sur ces métiers qui attirent moins et viennent à manquer.
Efforts de recrutement : quels leviers actionner face à la pénurie de candidats ?
On peut distinguer 4 grandes catégories d’efforts de recrutement :
- Les efforts de salaire : en février 2022, nombre d’entreprises confrontées à des difficultés d’embauche déclarent avoir augmenté les salaires proposés aux candidats (elles représentaient 48 % des salariés travaillant dans une entreprise en manque de personnel, soit + 21 points depuis juin 2021). Une évolution qui comporte aussi un effet de rattrapage, à la suite de 2 années de gel salarial global durant la pandémie.
- L’assouplissement des critères de sélection : selon certaines de ces études, ce ne sont pas les exigences en matière de compétences académiques ou encore de soft skills qui augmentent significativement les difficultés de recrutement. Les critères de compétences dites « uniques » (c’est-à-dire très spécifiques par rapport à celles communément attendues par les entreprises du même secteur) seraient davantage remis en cause, ainsi que les compétences dites « non académiques » (telles que l’expérience professionnelle, la motivation, la maturité, etc.). Autant de qualités qui, pour beaucoup, ne peuvent être acquises que dans l’emploi, et qui peuvent être efficacement co-construites par employeurs et nouveaux salariés grâce à la formation et à la promotion internes.
- L’augmentation des efforts de sélection des candidats : au-delà du simple CV et de l’entretien individuel classique, le déploiement de méthodes de sélection plus approfondies est aussi un levier pour faciliter le recrutement. Tests, mises en situation professionnelle, jeux de rôle, serious games, permettent en effet de ne pas être limité par des profils standardisés et d’évaluer des candidatures plus diversifiées.
4. L’augmentation de l’effort de sourcing : analyse précise du poste à pourvoir, amélioration de l’attractivité des annonces, diffusion sur les canaux en adéquation avec la cible visée, méthodes de présélection éprouvées sont autant d’éléments essentiels à l’efficacité et à la rapidité des recrutements.
Vous l’aurez donc compris, pour recruter efficacement, il faut recruter différemment ! Il est également important de rester fidèle aux valeurs et à l’image de son entreprise mais le recrutement est un jeu d’équilibriste qu’il faut apprendre à apprivoiser !
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Paroles d'adhérent
Frédéric Celma (à droite), second de cuisine au sein de la résidence Marie Vernières
En quelques mots, pourriez-vous présenter votre établissement ?
La résidence Marie Vernières est située dans le 12, à Villeneuve d’Aveyron. Accompagné de cinq autres cuisiniers, je cuisine chaque jour environ 600 repas. Cela comprend, bien sûr, les repas pour les résidents de l’EHPAD, mais nous effectuons également des portages de repas pour les écoles des alentours.
Pouvez-vous me présenter les formations que vous avez suivies chez Zest Formation ?
Actuellement, j’ai été formé uniquement à la formation “préparations hachées et mixées” qui s’est déroulée sur deux jours. Cette formation a pour but de repérer le cadre d’usage des produits mixés selon le convive, créer des préparations mixées pour éviter la dénutrition de la personne âgée, développer la créativité de l’apprenant autour de la cuisson, des saveurs et de la présentation des plats, ainsi que de décliner les menus « traditionnels » en menus adaptés pour les régimes à texture modifiée.
Pour ce qui est de ma formation HACCP, qui est une formation sur “l’hygiène alimentaire spécifique à la restauration commerciale”, je suis passé par un autre organisme de formation. A l’époque, je ne connaissais pas encore Zest Formation.
De votre point de vue, pourquoi la formation est-elle si importante aujourd’hui ?
Je pense que c’est important de continuer de se former tout au long de sa carrière ! Cela permet d’être plus professionnel, d’améliorer ses compétences dans son domaine d’activité et ses savoir-faire. La formation est aussi valorisante, car elle permet de faire évoluer ses fonctions en interne et c’est toujours plaisant d’évoluer au sein d’une entreprise ! Enfin, je dirais que la formation a une importance capitale sur le CV aujourd’hui. Si un jour on décide de quitter son entreprise, les formations effectuées en amont seront très utiles pour retrouver un nouveau travail.
Le secteur de la restauration connaît-il des difficultés en termes de recrutement ?
Oui. Je dirais que depuis la crise du COVID-19, de nombreux professionnels de la restauration se sont redirigés vers d’autres secteurs d’activités. C’est le cas des cuisiniers et des serveurs par exemple. La raison est simple et compréhensible ! Durant la crise sanitaire, toutes les activités étaient à l’arrêt et beaucoup de professionnels ont trouvé une autre qualité de vie à travailler dans d’autres domaines. La vie en restauration n’est pas facile avec les horaires décalés, le travail le week-end… C’est pourquoi la perte de talents dans le secteur est importante en ce moment.
En quoi la formation peut-elle aider au recrutement de talent ?
Je ne sais pas si les formations aident au recrutement de nouveaux talents, mais en tout cas elles permettent de faire évoluer les équipes en interne et de les garder aux niveaux sur toutes les nouvelles normes, réformes et techniques de restauration. A la résidence Marie Vernières, les formations nous aident à cuisiner plus de produits fait-maison et à éviter les produits industriels.
Dans votre cas, dans quelles circonstances avez-vous fait appel à Zest Formation ?
Je souhaitais me former aux préparations mixées afin de développer mes compétences et répondre aux besoins de certains de nos résidents qui sont atteints de dénutrition. J’ai fait remonter l’information à ma direction qui s’est occupée de trouver un centre de formation adaptée à ma demande. Je n’ai pas la main mise sur le choix du centre de formation.
Comment la formation s’est-elle déroulée ?
La formation est divisée en deux étapes. Chaque matinée était consacrée à la théorie avec :
- un rappel des bases de la diététique et de l’hygiène
- des recommandations nutritionnelles
- la présentation des régimes concernés par les textures des produits modifiés.
- le choix des produits, l’adaptation des menus.
- les techniques d’élaboration des plats, la présentation et le service.
- les fiches techniques (constitution, méthode d’élaboration et de réflexion)
Puis, chaque après-midi nous passions en cuisine pour mettre en œuvre la théorie du matin. J’ai beaucoup aimé cette formation, car elle m’a permis d’élargir mon panel de recettes, d’apprendre de nouvelles techniques de cuisine et d’échanger avec le formateur sur les ambitions de notre résidence, ce qui allait être fait et après.
En êtes-vous satisfaits ?
Je suis très satisfait de ma formation chez Zest Formation. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est la qualité du formateur qui nous a accompagnés durant ces deux jours de formation. En tant que professionnels de la cuisine, nous disposons déjà d’une grande expérience sur diverses techniques de restauration. Mais il était très compétent. Il expliquait bien, il était très pédagogue, le courant est tout de suite passé ! Il a vraiment su répondre à toutes nos questions. C’est donc vraiment pour la qualité du formateur que je recommanderais Zest Formation !
Je compte repasser par eux, très prochainement, dans le cadre d’une formation pâtisserie avec le même formateur.
Quels conseils souhaiteriez-vous donner aux autres adhérents d’AMi2 qui voudraient suivre une formation ?
Foncez ! La formation est toujours un plus. Ça évite de tomber dans la routine et ça permet d’évoluer au sein de son entreprise. Je dirais même que la formation sert aussi d’un point de vue personnel, donc il ne faut pas hésiter à se lancer !
