On entend de plus en plus parler de revalorisation des fruits et légumes dit “moches” afin de diminuer le gaspillage alimentaire. En effet, de plus en plus d’acteurs proposent des solutions pour lutter contre le gaspillage à la source. En France, c’est 11% de la production agricole qui est gaspillée directement chez les producteurs. Mais, concrètement, pourquoi ces produits n’arrivent pas à atteindre les étals de nos magasins ? Et que pouvons-nous y faire chacun à notre échelle ?
Dans le secteur du commerce et de l’industrie on ne parle pas de produits “moches” mais de produits “déclassés”. Un produit dit déclassé ne rentre pas dans les normes des cahiers des charges des GMS (grandes et moyennes surfaces). Il ne peut alors être commercialisé, via ce canal de distribution, avec les produits dits “normaux”. Il existe 2 types de normes :
Prenons l’exemple de la pomme : elle doit faire minimum 90g et les défauts en surface ne doivent pas dépasser 4cm de long pour les défauts de forme allongée. Et ce ne sont pas les seules normes qui encadrent ce produit ! Tous ces critères n’ont donc aucun rapport avec la qualité gustative et nutritive d’un aliment. En effet, un fruit ou légume dit déclassé conserve les mêmes aspects nutritifs que les produits dits normaux. Il ne correspond juste pas aux normes esthétiques du marché.
Toutes les normes précédemment évoquées représentent forcément des freins pour les producteurs et pour les circuits courts. Elles ont aussi participé à la normalisation de consommer des produits qui sont parfaits esthétiquement parlant et de rejeter les produits qui comportent un défaut quel qu’il soit. La revalorisation des invendus représente alors une action concrète contre le gaspillage alimentaire. Elle permet aussi de faire évoluer les mentalités des consommateurs.
Finalement, ces fruits et légumes nous permettent de nous rappeler que la nature est faite de singularités. En plus d’avoir un intérêt nutritionnel et gustatif qui est le même que pour les produits de grande distribution, ils représentent un double intérêt pour le consommateur. Généralement ces produits sont vendus moins chers que les produits “normaux” (intérêt économique) et ils permettent de réduire les conséquences du gaspillage alimentaire (intérêt environnemental). Il est alors important de revoir nos façons de consommer et de se positionner auprès d’acteurs qui participent activement à ce changement et qui apportent des solutions concrètes.
Cet article a été coécrit avec ATYPIQUE, partenaire AMi2.
Atypique est le premier grossiste de fruits et légumes déclassés 100 % français qui livre les professionnels. Depuis leur création, leur mission est de lutter contre le gaspillage alimentaire et de soutenir les producteurs français en proposant une large gamme de fruits et légumes de grande qualité, 100 % français et labellisés Bio ou HVE. En 2022, 800 tonnes de fruits et légumes ont été sauvés de la poubelle par Atypique, soit l’équivalent du poids de 160 tracteurs !
Etape de préparation : (pour 4 personnes)
Ingrédients :
Ingrédients :
Note : le pesto se conserve aisément deux semaines dans un bocal fermé au réfrigérateur. Pour une conservation plus longue, il faut recouvrir la surface du pesto d’une fine couche d’huile d’olive.
Étapes de la préparation :