Le manger-main (ou finger-food) a été identifié par les spécialistes de santé comme un moyen pour lutter contre la dénutrition en redonnant dignité et plaisir de manger sans assistance à des personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie.
Lorsqu’une personne n’est plus en capacité de s’alimenter seule ou d’utiliser ses couverts, manger avec les doigts est souvent un réflexe. Encourager le maintien de l’alimentation sans aide extérieure valorise la personne âgée, préserve l’estime de soi, lui permet de manger à son rythme, stimule ses sens, ses capacités motrices et favorise le maintien d’interactions sociales pendant le repas.
Lors des repas, les équipes de soins mobilisent tous leurs efforts pour assurer un service de qualité. Dans un contexte de sous-effectif, libérer du temps en permettant à certaines personnes âgées de s’alimenter seules permet d’améliorer le moment du repas pour les aidants et de redynamiser la relation patient/aidant.
Le « manger main » est une option pratique pour respecter les besoins nutritionnels des résidents tout en simplifiant le temps de préparation aux cuisiniers. De plus, la formation à ce type de préparation est très accessible, ce qui peut être avantageux dans un contexte où la rotation du personnel est élevée.
Majoritairement associé à la maladie d’Alzheimer, d’autres profils de résidents sont potentiellement concernés par le manger-main notamment ceux présentant :
Dessin du mois par Ian Dairin, illustrateur et salarié AMi2
Cet article est co-écrit avec Espri Restauration, partenaire AMi2.